Mais au moment de défier Agustin Tapia et Arturo Coello, les bourreaux successifs de Belluati et Lamperti (en demie), Campagnolo/Sanchez (en quart) et Navarro / Tello (en huitième) n’ont pas été capables de réaliser un nouvel exploit.
Leo Augsburger et Tino Libaak ont-ils perdu de l’influx en regardant la longue et palpitante finale féminine qui précédait la leur ? Les deux jeunes argentins de 18 et 17 ans étaient en effet dans le public du match Salazar / Triay vs Ortega / Gonzalez.
Peut-être impressionnés par l’enjeu et écrasés par la puissance de feu de Tapia et Coello, les deux gamins de l’écurie Nox à Barcelone se sont montrés trop inconstants, commettant de nombreuses fautes. Leurs quelques coups d’éclat ont été trop isolés pour qu’ils parviennent à enchaîner les points et les jeux.
En face, les favoris ont joué sur un nuage pour s’adjuger, en seulement 42 minutes et sur le score de 6/1 6/0, leur deuxième titre de la saison sur le WPT, après celui décroché à Abu Dhabi. Avec un premier set de 25 mn et un second bouclé en seulement 17 mn, il s’agirait de la finale la plus expéditive jamais jouée sur le World Padel Tour.
Mais à n’en point douter, Augsburger et Libaak auront l’occasion de vivre d’autres finales et d’en remporter – ensemble ou séparément – effaçant ainsi ce souvenir cuisant.
Tapia et Coello se positionnent plus que jamais pour ravir la place de n°1 mondiaux à Juan Lebron et Ale Galan, qui n’ont pas encore atteint de finale cette saison.
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