Qui est Tamara Icardo Alcorisa ?

Tamara Icardo, surnommée “Tama”, est la 9e joueuse mondiale au classement de la FIP et évolue, en cette saison 2024, aux côtés d’une certaine Alejandra Salazar.

Tamara Icardo joue à gauche et n’a pas eu une carrière très simple. Plusieurs fois blessée, elle a dû prendre du temps pour elle, avant de pouvoir revenir sur les pistes, à chaque fois à son meilleur niveau. Aujourd’hui, au côté d’Ale Salazar, la Valencienne semble avoir retrouvé de la sérénité et de la détermination !

Enfant et déjà une raquette dans la main

Tamara Icardo est née le 10 octobre 1995 à Valence (Espagne). Elle commence à toucher aux sports de raquette lorsqu’elle a tout juste six ans. Cependant, ce n’est pas vers le padel que la jeune joueuse se tourne d’abord… mais vers le tennis. Pourtant, la majorité de sa famille était beaucoup plus tournée vers le padel.

C’est son frère qui est à l’origine de sa transition vers notre sport. Celui-ci lui donne quelques cours et va surtout lui transmettre sa passion pour le 20×10.

Pendant des années, Tamara continue de s’entraîner assidûment, tout en s’imposant comme une promesse du padel valencien. Parallèlement à son ascension, la jeune joueuse continue ses études. Elle obtiendra même par la suite un diplôme dans l’enseignement.

Une carrière en dents de scie

Lorsqu’elle a 18 ans, Tamara Icardo s’associe à Lorena Figueres, avec qui elle restera pendant trois ans. Pendant deux ans, la paire Icardo/Figueres parvient à ne perdre aucune compétition, battant des records dans la Fédération de padel de la Communauté valencienne.

Lors de son début de carrière chez les pros, la sœur de Sergio va connaître diverses partenaires, comme Sara Ruiz Soto, Marta Talavan ou la vétérane Esther Lasheras. Mais c’est avec Sandra Hernandez que la carrière de Tamara va prendre un autre tournant. Les deux joueuses qui s’associent en 2018 vont se faire un nom auprès du grand public avec notamment une victoire face aux numéros 2 mondiales de l’époque, Ari Sanchez et Alejandra Salazar au WOpen de Santander.

Après deux belles années ensemble, les Espagnoles se séparent et c’est en 2021 qu’Icardo va vraiment changer de dimension, lorsqu’elle s’associe à une certaine Delfina Brea. En effet, lors de leur première saison ensemble, “Delfi et Tama” remportent deux titres : le premier à Santander, le second à Valence. Une victoire “à domicile” pour Tama, face aux numéros 1 mondiales, Ale Salazar et Gemma Triay.

Malgré ces deux seuls titres – et deux finales perdues également-, elles parviendront à se hisser à la troisième place mondiale, derrière Triay/Salazar et Josemaria/Sanchez.

Malgré ces bons résultats, l’année 2021 sera difficile pour Tamara Icardo qui souffre d’une blessure à la main, l’obligeant à s’écarter des pistes pendant un moment.

En 2022, de nouveau aux côtés de Delfi Brea, les résultats ne viennent pas. Tama est toujours diminuée et les deux joueuses ne parviennent à disputer qu’une seule finale, une nouvelle fois à Valence. Mais cette fois, elles seront battues par Triay/Salazar. La paire Brea/Icardo sort du top 5 mondial et, en fin d’année, les deux joueuses décident de se séparer.

Le retour d’Icardo au premier plan

En 2023, sa nouvelle association avec Virginia Riera va faire beaucoup de bien à la Valencienne. Si une nouvelle fois, elle ne sera pas titrée, elle retrouve le chemin des finales à trois reprises. Tama, qui pointe à la 18e place mondiale, sera tout de même tête de série 8 aux côtés de l’expérimentée argentine.

Malgré une bonne année, la paire se sépare et finalement, on retrouve Tamara Icardo avec Alejandra Salazar. Une paire très intéressante, qui fait sensation en ce début de saison, elle qui a déjà pu jouer une finale, à Puerto Cabello (en plus de plusieurs demi-finales).

Une belle alchimie naît entre les deux joueuses, ce qui ne peut faire que du bien à la Valencienne. Désormais il ne manque plus qu’une chose à Tamara : remporter un nouveau titre. Sans succès en finale depuis 2021, Tama doit trouver le temps long.

Cependant, au côté d’une joueuse d’exception comme Alejandra Salazar, peut-être y parviendra-t-elle en 2024.

Publié par
Gwenaelle Souyri