Lucile Pothier et sa partenaire Jessica Ginier ont perdu mercredi 6/3 6/1 face à la paire Espagnole Talaván / Rufo. Mais avant cela, la joueuse française avait accepté de se prêter au jeu des questions-réponses pour Padel Magazine.
“Au début quand on rentre dans le palais des Sports, on trouve ça assez impressionnant. En rentrant ensuite sur la piste, on se trouve toute petite et au fur et à mesure qu’on joue, on trouve ses sensations, ses repères.”
“Mon meilleur souvenir est sans doute à Monaco, cette année quand on a gagné avec Jessica. Ça a été un tournoi assez dingue. On est arrivé le premier jour, on a failli perdre dès le premier match, mais au final on s’est retrouvé jusqu’à dimanche à gagner, c’était juste génial !
Le pire souvenir, je pense que c’est aux Championnats du Monde l’année dernière lorsqu’on perd contre la Belgique à Dubaï.”
“Ma partenaire idéale ? C’est simple, je l’ai déjà trouvée, c’est Jessica Ginier. Depuis que je suis passée à droite, je pense qu’à gauche, il me faut une joueuse qui soit assez rapide, assez agressive parce que j’ai tendance à être trop calme.
C’est vrai que Jess par son expérience m’apporte beaucoup parce que je suis encore assez nouvelle dans le padel. On me dit souvent que ne joue pas encore assez padel, elle m’apporte toute son expérience là-dessus donc pour moi, c’est un détail assez important.”
“J’ai toujours eu besoin d’une raquette avec assez de contrôle parce que c’est vrai que j’aime la volée, les amorties … J’aime bien avoir mes sensations et en termes de puissance, je ne cherche pas une raquette très puissante. Je mise beaucoup sur le contrôle et le confort.”
“Je pense qu’aujourd’hui en termes d’expérience et de tournois, je suis vraiment pas mal, donc je dirais que mon tournoi préféré est le Human Padel Open.”
“Mon prize money le plus important, ça a été à Monaco où on a remporté 2000 € chacune. Ça a été assez dingue avec le gros chèque. Bon on ne l’a toujours pas reçu (rires) mais on l’attend avec impatience.”
“Ça va surprendre certains parce qu’on dit souvent que je suis très calme, mais il m’est arrivé une fois de casser une raquette en match. J’avais très mal commencé et prise d’énervement, je la frotte par terre et elle se casse. C’est là où je me suis rendu compte qu’une raquette de padel, c’était assez fragile et depuis, je n’en ai plus cassé d’autre.”
“Dans le padel, j’adore ce côté convivialité que j’avais un peu perdu au tennis, où je me retrouvais un peu à faire mes tournois toute seule alors qu’au padel ce côté compétition, être à plusieurs, c’est génial ! Mais aussi le fait de rencontrer des gens qui viennent de partout lorsqu’on va dans des clubs.
Ce que j’aime le moins, ce sont souvent les joueurs de tennis qui arrivent avec des facilités au padel et qui le font comprendre. Ce côté où ils perdent un peu leur humilité, on n’a pas besoin de ça au padel.”
“Comme activité préférée en dehors du padel, j’adore skier en hiver. Je viens de Savoie donc c’est normal.”
“Comme expérience la plus folle, j’ai en tête les championnats de France l’année dernière. C’était une superbe expérience et j’en garde un très bon souvenir.”