Il est vrai que les licenciés PADEL via la FFT ne représentent pas pleinement la communauté Padel en France, beaucoup de padelistos ne s’inscrivent pas aux tournois homologués organisés par les différents clubs privés en France.
Néanmoins l’analyse des données des classements 2017 (ancienne formule), nous donne tout de même des informations intéressantes sur la progression du Padel en France
Il n’est pas utile de le dire, de l’entendre dans les clubs un peu comme un mantra ou de voir des reportages dans les journaux télévisés, pour comprendre qu’il y a un phénomène Padel dans le sport français, il suffit de regarder la progression du nombre de licenciés sur l’année : que ce soit chez les femmes ou chez les hommes, entre le classement d’avril et d’octobre, le nombre d’entrées a augmenté de 60% (de 15% entre juillet et octobre).
Si on analyse le nombre de joueurs par ligue (homme ou dame), il est clair que le Sud-est de la France est le berceau du Padel français, et le nombre de points cumulés du Top 20 par ligue confirme que les meilleurs joueurs sont issus des ligues qui drainent le plus de licenciés.
Mais quand on cherche une corrélation entre le nombre de licenciés et le nombre de points moyens pris par licencié, cela semble moins évident, et particulièrement pour le classement féminin qui est encore peu représentatif en nombre de joueuses classées.
Ce qui est par contre une évidence, c’est que l’entrainement et la répétition payent puisque pour être dans le top du classement il faut enchaîner les tournois.
Néanmoins la dynamique de progression, comme l’hiver, vient plutôt du Nord. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder le nombre de points pris en moyenne par tournoi sur l’année 2017,
ou simplement la dynamique de progression (nombre de places gagnées vs points par tournoi) par ligue sur le dernier classement d’octobre.