Johan Bergeron : ” moins jouer le circuit international”

Entretien exclusif avec Johan Bergeron, récemment devenu quadruple champion de France.

“Je fais à chaque fois abstraction des années précédentes”

Padel Magazine : Ça fait quoi de rentrer dans l’histoire du padel français ? 4 championnats de France, est-ce que tu t’en rends compte ?

Johan Bergeron : “Oui et non, je m’en rends compte parce qu’on me le dit. Chaque année les championnats sont différents, et toujours plus compliqués. Je fais à chaque fois abstraction des années précédentes, mais c’est sûr que ça me donne confiance dans ma préparation et dans ma gestion du tournoi.”

Padel Magazine : Quel a été le match le plus compliqué parmi les 4 finales jouées ?

Johan Bergeron : “Les deux face à Benjamin Tison et Adrien Maigret, car ça a toujours été des matchs un peu chauds. Cela se jouait dans la préparation du match, les premiers jeux…
Après, cette année, c’était ma première victoire à gauche. Donc c’était différent. J’avais moins d’expérience de ce côté là , mais comme j’avais Ben à mes côtés, que je considère comme le meilleur joueur français à droite, cela m’a donné confiance et il a su m’aider quand ça allait moins bien. Je pense que c’est la finale de cette année qui a été la plus difficile.”

Padel Magazine : Pour en revenir à Thomas Leygue, on a eu des retours comme quoi il avait changé  physiquement et dans son jeu en l’espace de quelques semaines, qu’en penses-tu ?

Johan Bergeron : ” C’est vrai qu’il a pris plus confiance en son jeu, et du coup Bastien a lui aussi encore plus confiance en Thomas. Les deux jouent très bien et doutent beaucoup moins, en se lâchant plus et en prenant des risques. Ça lui a réussi et je pense que ça va lui servir pour les semaines qui suivent.”

Un FIP Gold à St-Tropez

Padel Magazine : Maintenant tu es chez All In, on devrait te voir prochainement dans des tournois internationaux, des FIP notamment. On a eu aussi l’écho d’un tournoi organisé dans le sud de la France, peux-tu nous en parler ? 

Johan Bergeron : ” On a l’ambition de faire des gros événements nationaux et internationaux. Celui de Lyon n’est pas bouclé même si on aimerait bien le faire, mais celui qui est bouclé est le FIP Gold dans le sud de la France sur une belle place (à St Tropez).
On va tout faire pour que ce soit un beau tournoi, je pense que c’est ce qui manque en France même s’il y’en a de plus en plus. C’est à tous les acteurs en France de développer des choses et de promouvoir notre sport.

A Canet-en-Roussillon ça a été un tournoi formidable, pour la promotion du sport on peut pas rêver mieux. Nous on a l’ambition de le faire sur des places qui sont visitées, on a donc eu l’opportunité d’avoir la place du port à Saint-Tropez. C’est génial. Une semaine avant les voiles de St Tropez (en Septembre), on sera dans une période forte de passage là-bas. L’objectif qu’on a, c’est de faire la promotion du sport, et je pense que cette place là, va le permettre. L’idée c’est que ce soit relayé par les médias et les réseaux sociaux, et sincèrement qu’une télévision comme Canal + diffuse la compétition serait l’objectif à atteindre.”

Moins de circuits internationaux, plus de All-In

Padel Magazine : Quel est ton programme dans les mois à venir, sur le circuit national et international ?

Johan Bergeron : ” Pour être franc personne ne le savait à part mes proches (dont Ben Tison), j’avais dit qu’après les championnats de France j’allais réduire le circuit international. J’ai fait 4-5 mois ou j’étais à fond sur tous les tournois plus la ALL IN, plus les tournois français… Tous les 3 jours j’étais dans des villes différentes. C’est cuisant et surtout ça me limitait pour développer ce que je voulais faire pour la All In. Je m’étais préparé au pour les championnats de France car c’était l’objectif de l’année. Là, à partir d’aujourd’hui,  je vais beaucoup moins jouer sur les tournois internationaux et me concentrer sur le développement de la All In. L’année prochaine je ferai quelques étapes du WPT, quelques étapes FIP, pourquoi pas l’APT mais je sélectionnerai en fonction du calendrier et de la beauté du tournoi”.

 

L’interview est à retrouver en intégralité ici :

 

Publié par
Nasser Housseini