Présent à Tennis Padel Soleil dans le cadre du Pro-Am qui comptait des joueurs du World Padel Tour, le tennisman David Ferrer s’est régalé !
L’ancien joueur de tennis professionnel David Ferrer participait ces derniers jours au Pro-Am qui s’est déroulé au Tennis Padel Soleil. Alors qu’il avait réussi à atteindre la finale, avec le joueur du World Padel Tour Juan-Manuel Restivo, l’ancien numéro 3 à l’ATP n’a pas pu la disputer. Il a tout de même pris le temps de répondre aux questions de Franck Binisti et Oscar Solé.
Je ne sais pas trop, bien sûr mon sport est le tennis, j’adore jouer au tennis. Pour moi le padel est un “hobby”, je m’amuse, c’est ce qui compte pour moi. Quand mon emploi du temps le permet, j’en profite pour jouer un peu au padel.
Non non, quand j’ai commencé le tennis le padel n’existait pas ! (rires)
C’est différent, pour moi le padel a plus une dimension sociale, peut-être parce que c’est un sport plus accessible. Au tennis il faut commencer enfant, si vous commencez plus tard c’est difficile. Au padel, vous pouvez commencer à 14-15 ans, et jouer à un bon niveau. Je pense que les gens s’amusent plus au padel car c’est moins exigent.
Non, ce sont deux sports trop différents. On ne peut pas s’entraîner au tennis en jouant au padel. Pour les joueurs de tennis professionnels, le padel c’est bien pour s’amuser et pour pratiquer une autre activité, s’aérer un peu l’esprit.
Je suis toujours dans le monde du tennis, je suis entraîneur d’Alexander Zverev, directeur du tournoi de tennis Barcelona Open Bank Sabadell, et je suis très content de cette nouvelle vie, je fais des choses différentes, c’est une nouvelle étape en tant qu’entraîneur, et je suis heureux d’apprendre de nouvelles choses.
On se connaissait déjà, il est beaucoup plus jeune que moi, nous avions déjà discuté avant, nous avions une très bonne relation. Ces derniers mois, avec les problèmes du Covid, il m’a appelé pour essayer de s’entraîner avec moi, il est venu deux semaines, tout s’est finalement concrétisé et nous avons déjà commencé à travailler ensemble.
Cela fait deux semaines que je suis là, je reste jusqu’au vendredi, ensuite Alexander part sur la tournée américaine, et moi je commencerai à faire les déplacements avec lui à partir de Rome, la tournée européenne.
C’est un sport différent. C’est sûr qu’en étant tennisman on peut jouer pas mal mais au niveau de Juan ou de Fede, des joueurs qui sont au top, c’est très dur de tenir le rythme. Mais bon j’ai eu l’opportunité de jouer avec eux et ça c’est super bien passé, donc il faut juste les remercier pour ça.
Je pense que le padel se développe, il y a toujours plus d’adeptes, et c’est un sport très social, très amusant. Chez les professionnels le niveau augmente, les gens le de plus en plus à la télévision, il y a des matchs sur Gol TV. Je pense que c’est une bonne chose que le padel ait de la visibilité pour attirer davantage de sponsors et continuer à grandir, pour que des jeunes joueurs comme ceux qui sont ici puissent vivre le futur sereinement.
En tant que spectateur oui (rires). Mais comme joueur, non, je n’ai pas le niveau, et de toute façon j’ai trop de travail pour me lancer là-dedans. Mais j’adore regarder le padel, apprendre à connaître les joueurs, ce sont de très bons moments. Je prends beaucoup de plaisir à jouer au padel, lorsque je suis sur Valence, je joue toujours avec des amis, et j’aime vraiment ça.
Je pense que c’est comme chaque chose dans la vie, pour parvenir à être l’un des meilleurs dans un domaine, il faut beaucoup de sacrifices, travailler dur, mais aussi travailler intelligemment, et aimer ce qu’on fait. Celui qui n’aime pas son travail, ou qui ne prend pas de plaisir lorsqu’il s’entraîne, aura beaucoup plus de difficultés pour arriver au sommet. Mon conseil c’est : si vous aimez vraiment ça, il faut essayer, accepter qu’il y ait des mauvais jours, et toujours donner le meilleur de soi-même.