Parallèlement à l’élection du nouveau Président de la FIP, Luigi Carraro, l’assemblée générale approuvait l’intégration à la FIP du Sénégal, la Thaïland, la Hongrie, et plus surprenant l’Iran alors qu’il y avait de nombreuses fédérations initialement opposées à cette intégration de l’IRAN dans la FIP tant que le pays ne “reconnaissait pas le droit des femmes” entre autre.
Cette intégration pourrait soulever des problèmes à terme, notamment chez les éventuelles équipes filles, et peut-être même des questions religieuses. La FIP a t-elle prévu tout cela en amont ? A-t-elle adapté sa venue dans le giron de la FIP sous conditions ? On ne peut que supposer que la FIP sait ce qu’elle fait.
L’autre problème, c’est l’actualité politique et internationale de l’Iran qui va se retrouver à partir d’aujourd’hui (le 5 novembre ) avec de nouvelles sanctions économiques et un embargo encore plus rude des Etats-Unis et de ses alliés (ou imposé parfois par les Etat-Unis aux pays qui veulent poursuivre des relations économiques avec l’Iran).
Les entreprises cessent de travailler avec l’Iran de manière ou indirecte. Quelles conséquences sur la FIP ? Le padel ? Les éventuels partenariats ou futurs sponsoring ?
Les actuels nations, membres de la FIP, ont-elles été sollicitées ? Ont-elles donné leur accord ? Pas évident.
Car bien évidemment on est toujours ravi de voir de plus en plus de pays rejoindre la famille du padel. Mais là, n’est-ce pas un risque de désorganisation pour la FIP et le padel en général qui recherchent des partenariats économiques, n’est-ce pas un risque de créer de futures frictions entre les membres de la FIP et peut-être même entre certains joueurs lors d’événements internationaux ?
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