Voilà… Voilà… Voilà…
L’enquête s’annonce compliquée je crois… Je ne vais traiter que du padel, rassurez-vous !
Commençons par un comparatif du nombre de classé(e)s. Au 1er Novembre 2018, il y avait 789 classées (+20 assimilées) et 4116 classés (+60 assimilés). On voit déjà un ratio de plus de 1 pour 5 ! On ne joue pas dans la même cour dès le départ, concernant les compétiteurs (rices).
Aujourd’hui, la FFT s’adapte à cette différence. Par exemple, pour valider un P1000 (plus haute catégorie en France pour l’instant), le tournoi doit avoir au minimum 12 équipes femmes inscrites. Chez les hommes, ce chiffre est passé à 24 pour 2019. Pour les femmes, 2 terrains suffisent, tandis qu’il en faut 3 pour les hommes.
Il y a fort à parier que si on faisait le même comparatif entre les pratiquants « loisirs », le ratio serait différent. Je vois beaucoup de femmes jouer au padel dans les clubs, sans avoir jamais fait de tournoi. Partout où je vais, c’est la même situation, et discours. Lorsqu’il m’arrive d’évoquer, avec ces joueuses, les tournois, les réactions sont souvent identiques.
Elles évoquent :
Il n’est pas anecdotique de remarquer que le manque de partenaires est très rarement évoqué, voire jamais si on parle à des joueuses qui n’ont jamais fait de tournoi… Elles ne connaissent pas ce problème, de trouver LA perle rare.
Par contre, les femmes sont nombreuses à participer aux animations organisées dans les clubs, aux alentours de chez elles.
Elles répondent présentes lors de doubles mixtes, de tournois américano, de doubles à la mêlée… où le barbecue/buffet est inclus dans la journée/soirée. Ce genre d’animations fait systématiquement le plein. Et les tournois homologués qui rassemblent le plus de femmes, sont ceux, qui en général, proposent des poules pour celles qui sont moins bien classées. Cela leur permet de jouer entre 2 à 4 matchs intéressants, pour toutes.
Au padel, ce qui est bien, c’est que l’on n’a pas toujours le sentiment d’appartenir à un club. On va jouer partout, là où les parties se montent. Contrairement au tennis, il n’y a pas de club de padel dans toutes les communes, et les joueurs ont pris pour habitude de se déplacer.
C’est peut-être vers ce genre d’idées que les organisateurs de tournois devraient se tourner… Le padel se veut convivial, et c’est ce qui attire, fonctionne, et rapporte… pour tous. Un gagnant-gagnant, à mon sens. Certains organisateurs l’ont déjà compris, et la FFT réfléchit également à des propositions visant à répondre aux besoins « indispensables » des joueurs (ses).