Tout d’abord, c’est parti d’une idée avec des copains. On se disait ce qu’on pouvait faire pour les jeunes et qu’on aurait adoré faire nous. Puis, est venu l’idée du Tsonga Camp : réunir des jeunes d’âges différents (filles/ garçons) et leur faire passer une semaine intense de tennis avec beaucoup de moments sympas, de rigolade, de bonne humeur avec de la musique où ils font un peu de compétition aussi. Je trouve que le mélange est très important et marche très bien.
Non, malheureusement, il n’y a pas de raquettes adaptées/ junior disponible au club.
J’ai découvert le padel pour la première fois il y a des années quand j’avais 12 ans. Ce n’était pas exactement le padel d’aujourd’hui. C’était un padel qu’on jouait à Bressuire. On jouait sur une moquette dessus avec nos raquettes de tennis et sans les murs. On s’éclatait bien. C’était une sorte de mini-tennis où on avait l’habitude de jouer dans les carrés de tennis. Quand on a redécouvert ça, il y a quelques années, on a quand même bien accroché. Quand je dis « on », c’est la famille tennis. On a tous accroché à ce jeu-là car c’est ludique et que tu as la raquette en main très facilement. C’est assez simple contrairement au tennis qui est très technique au départ même si ensuite, le tennis devient un sport très amusant. Alors que le padel, ça reste un peu plus ludique et convivial. On arrive à bien s’amuser très rapidement.
Non, je ne joue pas énormément pour la bonne et simple raison que je joue déjà au tennis, j’y ai laissé beaucoup de plumes et donc j’essaye de me préserver au maximum pour le tennis. Donc je n’y joue pas beaucoup et pour l’instant je n’y ai jamais joué régulièrement.
Pour moi, le padel commence à être très présent aux Etats-Unis. Il est évidemment très présent en Espagne et Amérique du Sud. En France, on commence à s’y mettre. Là, où j’ai vu le potentiel du padel c’est à travers les Etats-Unis car ils sont très fort pour vendre du rêve. Et donc ils vendent du padel avec de la musique dedans, des jeux de lumières : le show américain quoi. Je trouvais que c’était innovant d’allier ce nouveau sport avec du show, d’arriver dans un univers un peu moins formel que, pour nous, le tennis, c’était plus décontracte et on s’amuse plus.
Je pense que ça a beaucoup évolué. Les gens qui veulent créer de nouvelles infrastructures notamment dans le tennis, ne l’imaginent pas sans terrains de padel maintenant. Je pense que même pour les jeunes, pour certaines sensations c’est bien pour le tennis. Je pense qu’on peut s’initier, d’abord, au padel et puis après passer vers le tennis, c’est une sorte de mini-tennis pour les plus jeunes.
Non, je ne pense pas que le padel puisse concurrencer le tennis car tout simplement le tennis reste le tennis. Il y a une sensation de balle dans la raquette qu’on n’a pas avec le padel. La raquette de padel reste une raquette pleine en carbone et il y a une sensation dans la raquette qui est très sympa mais qui ne sera jamais aussi bonne qu’avec un cordage ou éventuellement un cordage naturel, un boyau.
Oui, voilà, c’est un bon moyen de développement pour les clubs de tennis. Je pense que ça va marcher. Il pourrait très bien avoir autant de pratiquants tennis que de padel.
Oui, je pense que c’est quelque chose qui peut fonctionner mais le tennis restera le tennis c’est-à-dire que ça restera quand même, pour moi, déjà le fait que c’est un sport encore plus difficile voir encore plus pointilleux sur la technique, sur les sensations. Voilà, on ne changera pas. C’est comme si demain, on inventait un nouveau golf, ça ne sera jamais aussi bien qu’avec son fer et les balles dures.