Depuis 2020, l’Association francophone de Tennis (AFT) et l’Association francophone de Padel (AFP) sont en guerre pour devenir la fédération officielle du Padel francophone en Belgique. Après avoir travaillé main dans la main pendant de nombreuses années, L’AFT voulait reprendre les rennes du padel tandis que l’AFP souhaitait s’émanciper et devenir la fédération officielle.
En novembre dernier, la précédente ministre des Sports, Valérie Glatigny, avait confirmé la reconnaissance jusqu’en 2024 de l’AFT, suivant l’avis du Conseil supérieur des sports (CSS). Mécontente de cette décision, l’AFP avait fait deux recours de cette décision.
Après reprise du dossier, et un nouvel avis sollicité auprès du CSS, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) a décidé jeudi de ne pas revoir sa décision. L’AFT est donc assurée de rester la fédération officielle jusqu’à fin 2024. Le gouvernement a justifié cette décision en assurant que l’AFT répondait plus aux critères que l’AFP : nombre de clubs affiliés, meilleure couverture géographique, etc.
Mais ces derniers éléments ne sont justement pas si nets.
Persuadée de “gagner cette guerre“, c’est la douche froide pour l’AFP dans ce dossier qui dure depuis un an. Le nouveau ministre des Sports, Pierre-Yves Jeholet, a annoncé vouloir rencontrer les deux parties, dans une optique d’apaiser les tensions. Il a aussi tenu à rajouter qu’il fallait que le calme revienne pour que les deux acteurs puissent travailler ensemble sur le développement du padel, pour le bien des clubs et des joueurs.
Malgré cette décision, le gouvernement a tenu à rassurer : la décision ne préjuge en rien de l’examen des futures demandes de reconnaissance officielle pour l’après-2024.
Pour l’heure, aucune des deux organisations n’a communiqué sur le sujet.