WPT Chile Open : Lebron et Galan chahutés mais en finale

Dans des conditions de jeu extrêmement rapides, Juan Lebron et Ale Galan ont souffert lors de la première demi-finale masculine du WPT Chile Open. Face à eux, José Diestro et Pincho Fernandez leur ont donné beaucoup de fil à retordre, en s’adjugeant le premier set sur le score de 6/4.

Face à un Diestro très dangereux ce samedi, les numéros 1 mondiaux ont dû serrer le jeu et jouer de leur puissance pour reprendre la main et décrocher le second set 6/3. Au troisième, les favoris ont été menés 3/2, avant d’enchaîner trois jeux et de breaker sur le premier punto de oro du match.

Trois punto de oro à la suite

A 5/3, ils n’ont pas pu concrétiser une première balle de match sur un nouveau punto de oro, mais ont eu l’occasion de conclure sur leur service, à 5/4. Mais là, ce sont Fernandez et Diestro qui se sont montrés menaçants, obtenant deux balles de break à leur tour. La première sauvée, c’est un troisième punto de oro de suite qui décida de l’issue du match : et c’est avec soulagement que Lebron et Galan virent la balle adverse aller frapper la vitre, au terme de 1 h 36 d’un match au rythme très rapide. Score final 4/6 6/3 6/4.

Ce n’est pas la première fois que la paire Diestro / Fernandez pose des problèmes à ceux avec qui ils s’entraînent toute l’année : en juillet dernier à Roland-Garros, Lebron et Galan avaient déjà laissé un set en route lors du Greenweez Paris Premier Padel Major.

“Comme à la maison”

“On a mis du temps à nous habituer à cette piste, car il fait très chaud ici”, a déclaré Juan Lebron à l’issue de cette demi-finale, ajoutant que devant un public chilien passionné, il a “l’impression d’être comme à la maison”.

En finale, Lebron et Galan seront opposés à d’autres joueurs qui se sentiront comme chez eux : les Argentins Stupa / Di Nenno ou leurs compatriotes Tapia / Coello, qui s’affronteront cette nuit après la deuxième demie féminine.

Les stats de cette demie

Pour suivre les deux dernières demi-finales, toutes les informations se trouvent ici.

Publié par
Jérôme Arnoux