Renoncer au championnat d’Espagne pour l’égalité

Plusieurs joueuses importantes du Championnat d’Espagne qui débute ce dimanche ont décidé d’y renoncer pour cause d’inégalité homme/femme. Gemma Triay et Alejandra Salazar mènent le mouvement, et ne seront pas présentes au Wizink Center.

Une inégalité absurde

C’est un coup dur pour la Fédération Espagnole de Padel. Des stars du World Padel Tour comme Gemma Triay, Alejandra Salazar,  Patty Llaguno, Lucia Sainz, ou Delfi Brea ne participeront pas au tournoi national majeur.

Dans les deux catégories, 30 000 euros de prize money vont se distribuer. Les femmes et les hommes devaient donc gagner autant dans cette compétition. Or, dans le but de retenir plusieurs joueurs masculins qui avaient la possibilité de jouer des exhibitions en Italie et à Dubaï, un bonus de 9 000 euros a été créé pour la catégorie masculine.

“Nous avons pris connaissance du fait que certains joueurs de padel se sont vus offrir une compensation financière pour leur participation au championnat susmentionné, compensation qui n’est pas incluse dans l’enveloppe financière officielle du championnat, compensation qui n’a pas été offerte ou proposée aux joueuses participant à la compétition”, explique le communiqué signé par les joueuses citées.

Ça nous rappelle quelque chose…

Pour se défendre, la FEP a indiqué qu’elle “ne connaissait pas les faits”. En effet, la FEP a délégué l’organisation du tournoi à une entreprise privée.

Le groupe mentionné est Urban Event, une agence qui organise des tournois de padel, et qui aurait voulu débourser cette somme de 9 000€ par joueur pour les retenir.

“Cette façon de se comporter implique des pratiques qui manquent de respect et de considération pour les joueuses de padel et sont contraires au principe d’égalité. Nous regrettons que des comportements étrangers aux valeurs et principes du sport privent le padel, tous ceux qui soutiennent ce sport, et les supporters, de notre participation à ce championnat”, conclut le communiqué.

 

Source: Marca.com

Publié par
Lorenzo Lecci Lopez