Macarena Lobo (nº1 Chili) : “Le padel gagne du terrain”

Si l’Argentine est un des hauts lieux du padel en Amérique du Sud et que le Brésil s’est lancé à la poursuite de son éternel rival continental, le Chili n’est pas en reste. Comme chez ses deux prestigieux voisins, la pratique se développe et gagne des pratiquants. Macarena Lobo, la numéro 1 chilienne, a évoqué les avancées de la discipline dans la presse locale.

Lutter contre la sédentarité

Et si le padel contribuait à la santé physique de la population chilienne ? Pour Macarena Lobo, le développement de sa pratique dans tout le pays serait bénéfique, surtout actuellement avec les restrictions sanitaires : “tout le monde veut sortir et faire du sport, a-t-elle expliqué sur les ondes de ADN Radio. Le pourcentage de sédentarité est très élevé et on s’est rendu compte que pratiquer une activité sportive est important. Et avec le padel, il y a de quoi faire”.

Le tennis supplanté

Fut un temps, le tennis était particulièrement populaire au Chili avec Fernando González, finaliste de l’Open d’Australie 2007 et champion olympique en double aux JO 2004 avec El Vampiro Nicolas Massú, également en or en simple. La donne a changé selon Macarena Lobo : “le padel gagne du terrain car ça se joue en équipe”. Et en ces temps d’isolement, se retrouver entre amis est un plaisir encore plus apprécié qu’auparavant. “On peut jouer au padel indépendamment de son niveau. Rien à voir avec le tennis où, quand vous ratez la balle, le point est terminé. Avec le rebond contre la vitre, tu peux continuer de jouer. C’est beaucoup plus amusant”.

La mixité pour progresser

Si l’Argentine et le Brésil disposent d’un réservoir qui permet de stimuler la concurrence, au Chili, la donne semble différente, spécialement pour les femmes. Pour progresser, Macarena Lobo n’a donc d’autre choix que de défier ses homologues masculins afin de travailler ses réflexes, sa stratégie et sa main : “actuellement, pour atteindre le haut niveau, tu dois affronter des hommes car physiquement, c’est un tout autre jeu”.

Publié par
François Miguel Boudet