Fede Chingotto : “Je me vois finir ma carrière avec Juan”

Federico Chingotto, surnommé aussi “Super Raton” (Super Souris) s’est pris au jeu du questions-réponses avec notre journaliste lors d’une interview exclusive pour Padel Magazine.

L’Argentin de 25 ans, qui s’est qualifié pour la grande finale du Greenweez Paris Premier Padel Major, s’est confié à notre micro sur son sentiment de jouer dans un stade aussi mythique que Roland-Garros mais également sur son binôme avec Juan Tello.

“Nous nous améliorons tous les jours sur le plan mental”

“Dès les premiers instants j’ai senti une force spéciale sur le court Philippe-Chatrier, en plus d’une certaine pression car c’est tout de même le central, avec un public chaque fois plus nombreux. Nous profitons énormément et plus les jours passent plus nous nous sentons à l’aise ici.

Je n’ai pas encore vraiment profité de la ville car je tente de me reposer un maximum et de rester concentré mais quand j’ai un peu de temps je pars me promener un peu. Je suis allé voir la Tour Effel.

“Nous avons de grands rivaux. Tous les joueurs progressent au fur et à mesure que les jours passent. Cela fait plusieurs années maintenant que l’on se rencontre sur le circuit donc nous nous connaissons tous, parfois il est plus facile pour les uns et pour les autres de savoir comment nous gêner. Mais je dirais que le plus important c’est l’expérience que nous prenons chaque saison. Je sens que nous nous améliorons sur le plan mental et nous souhaitons continuer à donner le meilleur de nous.”

“Une célébration froide”

“Nous pouvons paraître froids comme par exemple sur la célébration de notre victoire aujourd’hui. Bien sûr que nous étions contents de l’issue de la rencontre mais nous tentons de garder un cap. Pour moi le plus important c’est de nous améliorer sur le plan mental, de parvenir à mettre en place des tactiques lors du match avec Gaby Reca qui nous accompagne sur le banc.”

Un joueur apprécié de tous

“Je pense que si les gens ou les enfants m’aiment bien c’est qu’ils me voient tout petit comme eux (rires). Non, blague à part c’est vrai que j’entends beaucoup d’encouragements pour moi et j’en suis très content. Cela me fait super plaisir. Un grand merci à tous.

C’est vrai qu’en Italie beaucoup de gens m’appelaient et criaient mon nom, je ne vais pas te mentir c’est plaisant, et depuis tout petit je voulais devenir un grand sportif c’est pour cela que je fais tout pour donner le meilleur exemple à tous ces jeunes.

Une paire complémentaire

“Juan est plus calme, réservé que moi. Je suis tout le contraire, je suis toujours en train de rigoler ou embêter les gens. Par contre le point majeur sur lequel nous nous complétons c’est cette envie d’être toujours meilleurs, la discipline que nous nous imposons au quotidien.”

Comme nous le soulignons à l’Argentin, il est très difficile pour nous d’approcher Juan Tello car de prime abord il paraît froid et peu enclin à la discussion. Mais heureusement Federico Chingotto nous livre quelques conseils pour amadouer “El Gato”.

“En effet il est très timide, mais vas-y petit à petit, avec douceur et il se livrera un peu plus”.

Une paire inséparable ?

Depuis 2016, année de leur association, Federico Chingotto et Juan Tello ne se sont plus lâchés. La paire argentine fait partie de ces binômes emblématiques de par l’amitié et la fidélité qui règnent entre les deux hommes. A tel point que les “aficionados” espèrent les voir finir leur carrière ensemble.

“Nous nous entendons super bien, nous nous améliorons chaque jour qui passe sur le 20×10 et nous parvenons à atteindre certains objectifs donc oui je me vois finir ma carrière avec Juan”.

L’interview dans sa totalité (en espagnol) ci-dessous

Publié par
Sébastien Carrasco