Si le WPT Buenos Aires Master régale les spectateurs et téléspectateurs de par les superbes matchs et points qu’il propose, son organisation n’en reste pas moins critiquée.
Comme les années précédentes, ce WPT Buenos Aires Master, censé être une véritable fête pour le public qui voit ses chouchous évoluer en Europe la majorité de l’année, est organisé par Lisandro Borges. L’homme d’affaire argentin, qui a également acheté entre autres les épreuves qui auront lieu l’an prochain au Paraguay et au Chili, ne fait clairement pas l’unanimité.
Après avoir tenté de créer son propre circuit, le Players Padel Tour, cet ancien ami de Bela s’est mis une partie des acteurs du padel à dos, dont le joueur qui a dominé le padel mondial pendant 16 ans. Désormais rangé derrière le WPT, il est accusé notamment d’avoir retourné sa veste.
C’est la première erreur qui a été faite lors de ce tournoi : trois marques ont acheté le fait d’être raquette officielle de ce Buenos Aires Master. Il s’agît de Nox, Varlion et Royal Padel.
Comme l’explique Varlion dans un communiqué, seule une marque aurait dû être pala officielle du tournoi (comme c’est toujours le cas dans les épreuves du WPT), et la confusion quant à cette situation reste entière.
Dans ce même document, on apprend également que le flou réside quant à la signature du prodige Leo Augsburger avec Nox alors que son contrat avec Varlion n’était pas terminé… Là encore, Lisandro Borges serait au cœur de l’imbroglio comme il est stipulé dans le communiqué de la marque.
Enfin, certains médias, en raison de leur historique avec les organisateurs, ont été refoulés à l’entrée. Il se murmure même que les places qui devaient être attribuées aux journalistes ont été vendues au public… Une situation qui les a contraints à publier un communiqué que vous trouverez juste en-dessous (traduit) :
Les journalistes et médias désavouent les agissements des organisateurs du Buenos Aires Padel Masters du World Padel Tour à l’égard du déroulement normal de leur travail.
En premier lieu, ils ont puni ceux qui ne s’alignent pas sur les intérêts du promoteur en leur refusant l’accréditation.
Deuxièmement, les proches du promoteur ont prévenu que les médias qui décidaient d’assister au tournoi avec des billets pouvaient subir des représailles…
Cette situation est dangereuse et rend impossible la réalisation de notre travail sans coercition. Notre sport exige que tous les acteurs soient impliqués.