Padel Magazine – Interview de Didier DESCHAMPS réalisée par Kristina CLÉMENT  le 11 décembre 2013 au Royal Riviera Padel Club de Beausoleil après une partie acharnée de 2h de padel et un soleil radieux…

Kristina CLÉMENT (KC) – Quand et comment as tu découvert le padel? et où?

Didier DESCHAMPS (DD) – Quand ? A marseille, la première année où je suis devenu entraîneur de l’OM, par relation, je ne connaissais pas du tout. J’ai découvert à Cassis avec Jacky (NDLR : Jacky Barnault : le président du club de Cassis) et Jean-Pierre Bernès. Ils y jouaient un petit peu. Alors je m’y suis mis. Je jouais au tennis, mais quand on joue au padel, on ne peut plus jouer au tennis. Je jouais pas mal au tennis mais maintenant je ne joue plus qu’au padel parce que plus ludique et moins traumatisant.

KC – A quelle fréquence joues-tu ?

DD – Ca dépend. Là, j’ai une fréquence qui me permet de jouer un peu plus. A Marseille c’était un peu plus compliqué. Mais je jouais quand même 2 à 3 fois par semaine.

KC – Qu’est ce qui te plaît dans le padel?

DD – Le côté ludique. C’est la lecture des trajectoires, de pouvoir jouer avec les vitres, anticiper les trajectoires. J’étais habitué, quand j’étais jeune, à jouer au trinquet, à la pelote basque. Ca y ressemble beaucoup. C’est beaucoup d’anticipation, des distances assez courtes.

KC – Quels sont tes points forts au padel?

DD – Les jambes… après en technique, cela peut toujours être mieux, mais je pars du principe qu’aucun point n’est perdu. Même les balles les plus improbables, je pense qu’elles sont toujours jouables.

KC – Es tu plutôt joueur de droite ou de gauche sur le court?

DD – Plus de gauche pour avoir mon coup droit au milieu.

KC – Qu’est ce qui te semble le plus difficile dans ce sport?

DD – Les smashs en position arrière. Quand tu dois « jumper », parce que d’un ce n’est pas facile de la rabattre et parce que ça pompe de l’énergie, donc j’ai plutôt tendance à les laisser passer plutôt que de les smasher.

KC – Et les murs ?

DD – Les murs, non…. c’est un plaisir ! Il faudrait qu’il y ait des murs partout d’ailleurs !

KC – As tu déjà assisté à des matchs de padel du circuit professionnel en Espagne? (World Padel Tour).

DD – Non. Jamais.  J’ai juste joué avec certains des meilleurs joueurs français qui sont venus à Cassis.

KC – Comme tu sais le padel est très développé en Espagne avec près de 4 millions de pratiquants. Penses tu que le padel puisse connaître le même succès un jour en France?

DD – Je pense…c’est encore méconnu, mais oui. Notamment, je voyais à cassis qu’il y a beaucoup de femmes qui jouent aussi car c’est moins violent et c’est ludique. Après, la difficulté c’est qu’il faut trouver 3 partenaires. Au tennis, il t’en suffit d’un car tu vas jouer en simple. C’est un peu plus la difficulté. Après dans les clubs, où il y a beaucoup d’adhérents, cela permet d’avoir plusieurs possibilités de jouer.

KC – Si tu devais définir le padel en quelques mots ?

DD – Divertissant, ludique, plaisir.

KC – Question clin d’oeil : tu sais que le padel est un sport d’équipe. Est-ce plus facile de gérer un équipe de 2 ou de 11 ?

DD – sans aucune hésitation … une équipe de 11… et même ce n’est pas 11 mais 23 !

Kristina Clément – Padel Magazine

Franck Binisti

Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.