En France, nous ne pouvons pas donner de chiffres précis concernant le nombre de terrains et de pratiquants, car seuls les terrains homologués sont pris en compte par la FFT et seuls les pratiquants en compétitions homologuées peuvent être reconnus.

Lors de l’entretien avec Victor, nous avons appris qu’il existait précédemment une Ligue Nationale de padel. Lorsque nous effectuons des recherches à ce sujet, nous ne trouvons pas l’information comme quoi cette Ligue Nationale n’existe plus. La FFT a repris le padel sous son giron en 2014. On a ainsi du mal à mettre en évidence le rôle de cette Ligue Nationale, qui semble être divisée en deux pôles ; Nord et Sud. Selon Victor, elle aurait été intégrée à la FFT : « Elle existe plus. Elle a été intégrée dans la Fédération de tennis. Mais le padel a été pendant des dizaines d’années, depuis qu’il existe en France, il était indépendant. »[1]

La Fédération Française de tennis quant à elle, permet au padel de pouvoir se développer. Elle détient un savoir-faire certain, elle qui s’occupe du deuxième sport en France et du premier sport individuel. Elle détient également un fort réseau de clubs et de Ligues. Ceci permet en effet une facilité de développement du padel dans les clubs affiliés via les Ligues, notamment pour l’attribution des subventions et un accompagnement de projet.

Pour le moment, le padel est surreprésenté par le côté privé. Par exemple dans les Hauts-de-France, on a pu voir dans la partie 2.3.5. de la phase exploratoire que quasiment 80% des terrains appartiennent à une structure privée. La FFT a la réelle volonté de rattraper le retard du côté associatif. François appuyait d’ailleurs sur ce point : « Je pense que oui, avec euh, la Fédération Française de tennis qui pour l’instant c’est des ébauches, mais qui pour l’instant a vraiment la volonté de mettre en place un plan pour dynamiser le padel en France, et que le padel ne soit plus juste supporté par les structures privées, mais que ça passe par le côté associatif aussi, les clubs de tennis affiliés à la FFT »[2], avant de parler d’une double ambition déjà mise en valeur lors de la phase exploratoire « Du coup ouais, comme tu disais, la fédé a cette double ambition de populariser et démocratiser le padel en France pour pouvoir offrir une nouvelle activité à ses adhérents, mais en même temps palier cette baisse d’adhérents qui a lieu depuis quelques années. Les chiffres sont pas en chute libre, mais chaque année, la Fédération Française de tennis perd un certain nombre de licenciés.»[3]

En France, l’offre padel est très hétérogène géographiquement.

En résumé, on voit donc qu’en France le padel est pour le moment réparti de façon inégalitaire sur le territoire, et que l’offre est actuellement représentée en grande partie par le côté privé que le côté associatif.

[1] Page 85 : entretien Victor

[2] Page 107 : entretien Brice et Jean

[3] Page 109 : entretien Brice et Jean

Pierre Lemonnier

Pierre a fait des études de STAPS, et a validé un master en management du sport, après avoir étudié à Reims, Francfort et Lille. J’ai découvert le padel en 2014 pendant mon année Erasmus à Francfort grâce à une amie espagnole. Bon sang, que c’est bon le padel !