Plaisir et liberté par et dans le sport : nouvelles tendances des pratiquants. Les envies concernant la pratique évoluent dans les sociétés. Les structures privées proposant du football indoor l’ont bien compris ; grâce à leur offre, les pratiquants n’ont pas de pratique régulière, ils peuvent venir de façon irrégulière, et quand ils le veulent (sous réserve qu’il y ait des terrains de libre). Cependant les fédérations s’opposent parfois à ces mouvements du secteur privé.

Pour illustrer ces propos concernant le football indoor, et l’engouement autour de cette pratique, on  peut s’appuyer sur un article de Sport Stratégies. Cet article met en avant des chiffres de Soccer Park. Cette firme est actuellement composée de 40 franchisés (25 en propriété 100% et 15 franchisés), et représente un chiffre d’affaire annuel de 15 millions d’euros. Leur mot d’ordre est « croissance », pour le nombre de centres et pour la diversité de l’offre. En effet, de plus en plus de franchisés arrivent sur le marché, et proposent également désormais le padel dans leur centre. Ils développement également une grosse partie évènementielle : anniversaires, stages de foot, événement entreprise,… Les centres sont faciles à adapter, et peuvent proposer d’autres activités notamment pour des évènements ponctuels.

Face à ce mouvement, la Fédération a donc tenté de stopper, ou en tout cas de ralentir celui-ci. Elle a commencé à développer le futsal, mais ce dernier est différent de l’offre du football indoor, qui est pratiqué sur gazon synthétique et pouvant accueillir deux équipes entre 4 et 6 joueurs.

De plus, la fédération a du mal à prendre le pas, elle contraint encore trop les pratiquants : certificat médical, entrainements, match le week-end. Et ces contraintes, le privé l’a bien compris, et les a contournées, face à cette volonté du pratiquant d’auto-pratique.

Enfin, le privé a pris énormément d’ampleur et de puissance, ralentissant donc la volonté de la Fédération.

Pierre Lemonnier

Pierre a fait des études de STAPS, et a validé un master en management du sport, après avoir étudié à Reims, Francfort et Lille. J’ai découvert le padel en 2014 pendant mon année Erasmus à Francfort grâce à une amie espagnole. Bon sang, que c’est bon le padel !