Brandon Sfez, un jeune français sur le WPT

Brando Sfez, jeune français de 18 ans, a fait plusieurs apparitions sur le World Padel Tour. Il répond plein d’humilité aux questions de Padel Magazine, depuis Malaga.

Ses débuts dans le padel

Brandon Ethan Sfez naît à Malaga (Espagne) en 2002. Ses parents étant Français, il prend naturellement la nationalité française. Il évolue donc sous le drapeau tricolore.

Plus jeune, Brandon était plutôt golfeur, mais aimait aussi jouer au padel. C’est à 12 ans qu’il décide de se mettre plus sérieusement à ce sport. “Je jouais avec des amis, on s’amusait”.

A 15 ans, il participe à son premier championnat d’Espagne des mineurs. Il rencontre un coach très renommé en la personne de José Antonio Solano, l’un des entraîneurs de jeunes les plus cotés du pays. Celui qui est le père du joueur du WPT José Solano Marmolejo, le prend alors sous son aile et le fait rentrer dans son académie.

Son entrée dans le grand bain

“Je suis maintenant entrainé par Solano et par Guti”.

“Guti” est le diminutif de José Luis Gutiérrez del Álamo, l’un des plus grands entraineurs d’Espagne. Il a coaché de grands joueurs comme Bea Gonzalez ou Paquito Navarro.

Brandon débute sur le circuit français à 17 ans, avec des huitièmes et des quarts dans plusieurs tournois. Il participe également au Masters My Padel Tour 2018 au Tennis Padel Beausoleil.

Cette année, il obtient une wild-card pour les preprevia Sadergna Open du WPT, avec son nouveau partenaire Diego Rosell. Les deux jeunes joueurs participent également aux tournois de Barcelone et Minorque.

“Nous allons nous entrainer encore pour passer le cap”, me dit Brandon Sfez plein d’illusion.

Être ambitieux et rêver des tableaux principaux du WPT

“Pourquoi pas ? C’est très difficile au vu du niveau actuel sur le circuit. Il faudrait pouvoir commencer à gagner les matchs de preprevia, puis les previa. Le chemin est encore long.

Le chemin est certes long, mais Brandon n’a que 18 ans. Il affronte des joueurs qui jouent au padel depuis des dizaines d’années. “Moi, ça ne fait que 3-4 ans que je m’entraine”.

Je vais me donner à 100%. Si je n’y arrive pas c’est que je ne pouvais pas, car je vais tout donner. L’important quand je sors du terrain, c’est de me dire que j’ai donné mon maximum.”

Un jeune joueur plein de volonté. Son humilité, combinée à une progression physique et technique, pourrait bien lui permettre de se battre pour faire partie un jour des tous meilleurs.

Publié par
Lorenzo Lecci Lopez