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Bandeja / vibora vs la faute adverse

Romain Taupin, revient sur le thème de la bandeja, la vibora et les fautes adverses dans l’une de ses chroniques sur sa page Padelonomics.

Il compare l’efficacité de ces deux coups face aux fautes adverses. Et vous allez voir que comme souvent, le coach aime bien casser les “on dit”.

Avec, pour illustrer ses propos, une analyse minutieuse des matchs du World Padel Tour.

“Je veux apprendre à faire une bandeja/vibora”

C’est une demande assez classique d’un élève au padel. Il pense que la bandeja est la clef de son jeu d’attaque.

Il est vrai que ce geste atypique incarne, dans notre imaginaire, le padel.

Mais ce geste n’est pas “la clef” de notre jeu d’attaque.

Attendre la faute adverse

Lorsque vous analysez “comment se termine un point au padel?”, vous verrez que ce qui nous fait gagner un point, c’est généralement “une simple faute adverse”.

La régularité et la patience sont les armes essentielles d’un joueur de padel.

Le smash et la bandeja/vibora viennent se greffer dessus (il faut évidemment apprendre ces coups) mais ils ne pourront jamais les remplacer.

Sur quelle base ?

Romain nous offre toute son expérience et son travail pour obtenir des chiffres très éclairants.

Premier constat la force ne fait pas tout ! Bien au contraire, dames et messieurs, même combat : tentez par tous les moyens de mettre cette balle dans le terrain. Vous aurez près d’une chance sur 2 de remporter le point.

Chez les dames, c’est carrément plus d’un point sur 2 qui se termine par une faute directe.

La grande différence se situe surtout au niveau des smashs. Sans grande surprise, les messieurs remportent près d’un tiers des points sur un smash (par 3, par 4, feinte de smash…)

En revanche, les bandejas et viboras ne permettent pas de gagner les points directement. Est-ce si fou que ça ? Pas du tout, ce sont des coups qui permettent de construire un point avant d’être en position de smash.

Si on considère que les smashs sont des volées, alors chez les messieurs on peut cependant considérer que cette partie est tout aussi importante que la part des fautes directes.

Des statistiques toujours compliquées à réaliser, notamment quand il faut distinguer les fautes directes des fautes provoquées. C’est pourquoi, il s’agit surtout de parler d’une tendance. Et on voit qu’il y a clairement des conditions nettes parmi les joueurs du World Padel Tour.

Source : Facebook Padelonomics.

Publié par
Franck Binisti